Histoire des hippophages.
Jusqu'à l'âge du bronze le cheval est un gibier. Entre 3.000 et 1.000 AJC, il est domestiqué pour "faire la guerre" et n'est plus consommé. Le monde gréco-romain n'a jamais connu l'hippophagie, sauf en cas de disette et en zone rurale.
En Gaule et chez les Germains pas d'hippophagie mais des sacrifices rituels avec dégustation du sacrifié.
Au VIIème siècle lors de la conversion au christianisme de quasi toute l'Europe, pour lutter contre les payens Grégoire III (752 PJC) déclara la viande de cheval Impure à la consommation et ceux qui la mangeaient "immondes".
L'interdit religieux prévalut jusqu'au XIX ème siècle !!!
Les chevaux en fin de vie étaient abattus et enterrés.
Ce sont les Danois proNapoléon, qui assiégés par les Anglais mangèrent leurs chevaux et y prirent sans doute goût (siège de Copenhague). Ils menèrent une campagne pour éduquer les gens à cette nouvelle nourriture.
Vers 1840 à Vilvorde (ville des pjeirefretters) la viande chevaline se vendait clandestinement aux indigents.
Dans ces clos d'équarrissage, on fabriquait clandestinnement des saucissons de Boulogne, du filet d'Anvers et du cervelas. (Beurk)
En 1847, vu les abus antihygiéniques, un professeur de l'Ecole de Cureghem , natif de Vilvorde (ben tiens) Verheyen ouvre un débat national et la suite est connue : ouverture de boucheries chevalines où ne pouvaient être vendues d'autres viandes.
En 1890 expertise des viandes uniformisées. Et interdiction de consommer ce qui sort d'un clos d'équarrissage.
TOUS LES ANGLO-SAXONS ont toujours refusé l'hippophagie. Heureusement ce courant commence à prédominer, même dans des communes comme Vilvorde, patrie des "bouffeurs de chevaux". Mais ils ont un trekpaard Dehaene (Le coq) comme bourgmestre.